Sélectionné, assemblé et élevé par François Chartier au Domaine Jaume, 24, rue Reynarde, 26110 Vinsobres, France. Vin rouge, offert dans les épiceries IGA.
Aliments complémentaires pour cuisiner et réussir l’harmonie
Cet assemblage grenache-syrah-mourvèdre s’associe harmonieusement à vos recettes préférées qui incluent un ou plusieurs de ces ingrédients : poivre, olive noire, agneau, viande rouge, viande fumée, thym, anis étoilé, réglisse, carotte, carvi, fenouil, panais, racine de persil, estragon, topinambour, menthe, origan, légumes racines rôtis, et plusieurs autres.
Origine/Terroirs/Élaboration
Ce vin est issu en grande partie des coteaux de l’AOC Vinsobres ainsi que des zones limitrophes non classées en AOC. Lui-même situé à Vinsobres, le Domaine Jaume travaille en culture ultra-raisonnée. « Ici, j’ai fait le choix de n’effectuer aucun élevage en fûts, car je souhaitais plutôt laisser parler la fraîcheur du lieu et de la syrah, avec une belle complémentarité apportée par le grenache et le mourvèdre, dans cette zone qu’on peut considérer comme la plus septentrionale du sud. Je ne voulais pas cacher la typicité des coteaux argilo-calcaires, du climat plus frais et des cépages de cet assemblage, plus particulièrement la syrah, si délicieuse et aromatique, qui embaume l’olive noire et l’anis, comme cet Olivier d’Anis », explique François Chartier.
Commentaire
Issu de la limite nord de cette vallée méridionale en raison de l’altitude des terroirs de Vinsobres, ce rouge plutôt frais rappelle certaines syrahs des appellations septentrionales des côtes du Rhône, telles Saint-Joseph ou Crozes-Hermitage ; il est dépourvu de notes confiturées, si souvent présentes dans les crus de l’extrême sud. Son profil aromatique se situe sur la piste de la syrah, aux notes subtiles et élégantes de poivre et d’olives noires, avec une touche florale. Sa bouche est à la fois ample et fraîche, expressive et raffinée, aux tanins extrafins, avec un corps d’amplitude modérée, des saveurs prononcées de cerise, d’anis étoilé et de cacao. Difficile d’être plus digeste et authentique !
Ce qui est formidable de cet assemblage, c’est qu’il va gagner en complexité aromatique et en crémeux dans les trois à cinq années suivant sa mise en marché. Cet Olivier d’Anis fera assurément un malheur avec un gigot d’agneau au thym ou des pâtes aux olives noires et au poivre, entre autres.